L’alimentation est indispensable pour couvrir nos besoins 🍽️ L’appréciation des repas est plus qu’importante 💙 On a cette chance d’avoir 5 Sens, qui contribuent aussi à cela. En sommes-nous tous si conscients ? 💎 D’autres facteurs interviennent par rapport à l’influence du plaisir alimentaire, voyons cela.

1️⃣ Facteurs sensoriels : 5 Sens

Le Goût : ici on fait référence aux saveurs perçues (salé, sucré, acide, amer, umami)

Techniques pour relever son plat : on retrouve les méthodes de cuisson, l’ajout d’épices, des légumes avec un goût plus marqué , comme l’oignon, le poireau, l’ail (existe aussi en « poudre »). Concernant les enfants, ils ne sont pas toujours fans des goûts forts/pimentés, encore moins ceux acides et amers… Il est important de voir avec eux ce qu’ils préfèrent pour essayer d’augmenter l’apport en légumes des repas.

Odorat : on peut faire référence aux odeurs de cuisson, l’odeur qu’à le plat final…

Vue : la présentation dans l’assiette, la forme, les couleurs, le contraste…

Ouïe : des sons comme le croquant, le croustillant

Toucher : la texture des aliments, le niveau de température …

2️⃣ Facteurs externes

L’environnement du repas : contexte, une atmosphère détendue ou au contraire la distraction (écrans, paroles…)

Le contexte du repas est un point important, que ce soit un repas de famille ou au restaurant. On peut aussi citer l’aspect social comme l’influence d’une personne.
On retiendra aussi le poids des mots qui peut influencer notre perception du repas, ainsi que l’attitude des autres personnes 👨‍👩‍👦

3️⃣ Facteurs cognitifs

Croyances, connaissances, habitudes personnelles, aspect culturel 🔖
Connaître un aliment le rend familier. Ainsi, cela met souvent en confiance. Dans le cas contraire, on pourrait avoir tendance à l’éviter…
Ainsi, une alimentation variée dès le plus jeune âge permet une exposition à de nombreux aliments. Ils deviennent ainsi plus connus : cela leur donne plus de chances d’être appréciés, notamment si le goût convient 🩵
Il semble qu’une dizaine d’exposition à un aliment soit utile (notamment jusqu’à 8ans). De plus, des aliments connus associés à l’inconnu peuvent aident à le consommer (ex : sauce/assaisonnement favori).

4️⃣ Tolérance & Digestibilité : parfois, même de simples préjugés sur un aliment peuvent réduire le plaisir alimentaire. En cas d’intolérance avérée, il y a en effet lieu de ne pas consommer l’aliment en question. Notons toutefois que certaines intolérances sont variables selon l’effet-dose, comme l’intolérance au lactose dont certaines personnes peuvent tolérer des fromages à pâte ferme par exemple (traces de lactose).

5️⃣ Qualité et Quantité

En fonction de la taille de la portion ou la qualité des aliments, cela peut aussi influencer le plaisir et la prise alimentaire.

On voit ainsi que de nombreux facteurs influencent l’appréciation du repas, notamment à travers un axe individu – produit – contexte.

Pour conclure, le plaisir reste essentiel dans les repas ,puisqu’il fait partie intégrante de l’acte alimentaire. L’influence de certains facteurs est parfois compliqué à mesurer mais il est toujours intéressant d’en avoir conscience.